Dernière vitamine découverte au XXe siècle

De nombreuses études mettent en avant les bienfaits des oméga 3 sur l’organisme, notamment sur le système cardiovasculaire, le système nerveux central, et les phénomènes inflammatoires. Les huiles de poissons riches en EPA (acide eicosapentaénoïque) et DHA (docosahexaénoïque) constituent les principaux apports en Acides Gras Poly-Insaturés (AGPI) de la famille des oméga 3. Leur implication dans différents mécanismes physiologiques, et notamment vis-à-vis des maladies cardiovasculaires, en font des nutriments majeurs dans une nouvelle démarche active de prévention de la santé.

Les oméga 3 jouent un rôle à 2 niveaux

Au niveau structurel

Les oméga 3 sont présents dans les phospholipides membranaires et jouent un rôle fondamental, en conférant une plus grande fluidité à la membrane plasmatique. Les AGPI et en particulier le DHA, sont d’importants constituants des tissus nerveux du cerveau et de la rétine. Des études récentes (INRA, Jouy-en-Josas) montrent, ainsi, l’implication du DHA dans le développement des facultés de la vision et des fonctions cognitives.

Au niveau physiologique

Les oméga 3 et oméga 6 participent au processus inflammatoire, à la régulation du débit sanguin, ainsi qu’à la modulation de la transmission du message nerveux. Ils ont des effets opposés et compétitifs. Les oméga 6 ont plutôt une action pro-inflammatoire et agrégante, tandis que les dérivés des oméga 3 ont plutôt une action anti-inflammatoire naturelle. Ils diminuent l’agrégation plaquettaire et favorisent la dilatation des vaisseaux sanguins. De faibles doses d’EPA et de DHA diminuent le taux de triglycérides.

Métabolisme des Acides Gras Poly-Insaturés

Les oméga 6 et les oméga 3 ont des effets opposés et compétitifs. Ces caractéristiques structurelles et physiologiques confèrent aux oméga 3 de nombreuses propriétés :

  • Anti-inflammatoires naturels
  • Diminution du taux de triglycérides
  • Développement du système nerveux central
  • Fonction cognitive du nourrisson
  • Ils fluidifient le sang, et ont une activité anti-agrégante plaquettaire, ainsi qu’antiarythmique.
  • Ils aident à lutter contre les troubles du sommeil, et de la mémoire.
  • Anti-stress, ils favorisent l’équilibre émotionnel.

Notre régime alimentaire occidental est, souvent, trop riche en acides gras saturés, ainsi qu’en oméga 6. Le rapport entre oméga 6 / Oméga 3 est actuellement estimé à environ 15/1, alors qu’il devrait se situer vers 5/1.

Cet excès en oméga 6 pourrait être à l’origine de nombreuses pathologies telles que les maladies cardiovasculaires, les phénomènes inflammatoires, le diabète, l’obésité et les maladies dépressives. Il est donc important de réduire la consommation de graisses saturées et de rééquilibrer le rapport oméga 6 / oméga 3.

Pour ce faire, il est recommandé de consommer du poisson gras au moins deux fois par semaine et de préférer les huiles riches en acide alpha linoléique comme l’huile de colza, ou de noix.

AUJOURD’HUI Notre alimentation occidentale

DEMAIN Rapport recommandé par l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments)